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Maïmonide - Averroès - Thomas d'Aquin

Editorial

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Éditorial de Mireille HADAS-LEBEL

VULGARISER LE(S) SAVOIR(S)

À une saison 2021/22 prestigieuse, matérialisée par la réception d’universitaires et intellectuels de premier plan : Boris Cyrulnik, Elie Barnavi, Mohammad Ali Amir-Moezzi, Leïla Sebbar, Michaël Darmon, Arnaud Benedetti pour ne citer qu’eux, l’Institut embraye avec une saison nouvelle, partie sur les mêmes bases.

Octobre sera consacré à l’antisémitisme avec la projection d’un film sur la « plus vieille haine de l’histoire » le 19 octobre avant le 25, la tenue d’une table-ronde sur les « Les camps d’internement dans l’Hérault, 1942, le grand basculement » avec Alexandre Doulut, docteur en histoire, Virginie Gascon des Archives municipales d’Agde, Michaël Iancu, Docteur en histoire et directeur de l’Institut, et Maurice Lugassy, Directeur de Hebraïca, Toulouse ; et le 08/11 la venue du nouveau président national du CRIF, Yonathan Arfi. Les deux autres dirigeants du judaïsme français Ariel Goldmann, président de la Fondation du Judaïsme Français (FJF) et Fonds Social Juif Unifié (FSJU) et Elie Korchia également à l’honneur pour une table-ronde (date à déterminer) où le devenir du judaïsme hexagonal, source de nombreuses inquiétudes, sera à nouveau abordé. Le désormais enraciné Salon du Livre des Mondes Juifs, 3e édition, organisé par l’Association Sepharim en partenariat avec entre autre l’Institut, se tiendra les 19 et 20 novembre, en un mois où l’éminent universitaire Pierre Birnbaum interviendra le 30 novembre autour de son dernier ouvrage consacré à Marcel Proust ; Dominique Porte le 24/11 sur la Shoah et Amos Reichmann autour de Jacques Schiffrin le 28/11, prenant place en un mois automnal qualitatif. L’historien et musicien Philippe Olivier présentera quant à lui le 7 décembre, le parcours musical et humaniste de Jules Boucherit, violoniste virtuose et « Juste parmi les Nations ». J’interviendrai le 23 janvier autour de mon ouvrage, tout comme mes collègues, les historiens Julien Darmon, le 9/01 et Georges Bensoussan le 16/01. Février sera tout aussi dense avec une table-ronde scientifique le 06/02 sur la « Présence juive en Bas-Languedoc médiéval », le retour de Boris Cyrulnik le 20 février et un hommage à l’historien et historiographe Charles-Olivier Carbonell, le 23/02. Le mois printanier de mars reverra les historiens occitans Lugassy et Iancu intervenir à nouveau le 14 mars sur la thématique sombre de la Shoah en France autour de l’intitulé suivant : « Les Juifs dans la Résistance: assistance, sauvetage, guérillas urbaines, maquis » ; et le professeur Thomas Gergely, directeur de l’Institut d’Etudes Juives de Bruxelles de proposer une nouvelle conférence le 20 mars sur « La contestation de l’abattage dit “rituel” et de la circoncision religieuse : un miroir de l’assimilation versus intégration ». Le 17 avril, le journaliste israélien d’origine roumaine Nellu Cohn, présentera un film sur la ville fascinante de Tel Aviv, la New-York orientale, avant qu’Anne Atlan n’évoque le 2 mai au travers de son lignage judéo-musulman, l’Algérie ; l’historienne médiéviste Danièle Iancu-Agou traitera le 5 juin de «L’Aixois Bonet de Lattes (1450-1510), médecin, astrologue et astronome du pape Alexandre VI Borgia » ; la fin de saison maïmonidienne, averroïste et thomiste verra les violoncelliste et pianiste Sarah Iancu et David Bismuth nous enchanter de leurs dextérité, musicalité et sensibilité le 20 juin, clôturant une saison 2022/23 dont l’ambition première de l’Institut : « vulgariser les savoirs, dépassionner par une analyse la plus objective possible les questions qui sous-tendent nos sociétés contemporaines » aura été n’en doutons point, une nouvelle fois atteinte.

Mireille HADAS-LEBEL, Professeur émérite de l'Université Paris-Sorbonne et Présidente de l'Institut Maïmonide.

Avec le soutien de la Fondation Jacques et Jacqueline Lévy-Willard, sous l’égide de la Fondation du Judaïsme français. Remerciements à JGuideEurope.